6 > 14 décembre : Participez au Marathon des lettres Amnesty International

Signez une lettre, sauvez une vie !

Amnesty International organise chaque année un Marathon des lettres qui a pour but de rédiger des lettres de pression et des cartes de soutien en faveur de 3 personnes dont les droits humains sont bafoués. Les lettres de pression sont des messages formels destinés aux autorités et ont pour but de les faire réagir face aux violations des droits humains. Les cartes de soutien sont  quant à elles adressées aux victimes afin de les soutenir dans leur combat pour la justice.

Pour l'édition 2024, le groupe local jettois d’Amnesty International, en collaboration avec les bibliothèques francophone et néerlandophone, vous propose de vous mobiliser pour obtenir la libération des 3 personnes suivantes : 

NETH NAHARA
Ana da Silva Miguel, chanteuse et influenceuse angolaise connue sous le nom de Neth Nahara, est en prison. En août 2023, elle a critiqué le président Joao Lourenço sur Tik Tok. Dès le lendemain, elle était arrêtée puis jugée, déclarée coupable et condamnée à 6 mois de prison. Sa peine a été ensuite allongée à 2 ans. Les autorités angolaises appliquent une loi controversée qui érige en infraction toute critique envers le président. Le but est clair : étouffer les voix dissidentes comme celle de Neth. Il faut demander aux autorités angolaises de libérer immédiatement Neth Nahara sans condition !

MANAHEL Al-OTAIBI
Cette fervente et courageuse défenseure des droits des femmes en Arabie Saoudite a été arrêtée en novembre 2022, après avoir publié sur un réseau social des photos d’elle dans un centre commercial. Parce qu'elle n'y porte pas d’abaya (la tunique traditionnelle à manches longues et à la coupe ample), Manahel al-Otabi a été condamnée à 11 années d’emprisonnement !

OQBA HASHAD
Oqba Hashad, étudiant de 27 ans, est maintenu en détention provisoire en Égypte depuis mai 2019. Pourquoi ? Uniquement en représailles au militantisme de son frère Amr en faveur des droits humains. Oqba a été soumis à une disparition forcée, torturé et privé de la prothèse de jambe qu’il utilise pour se déplace sans aide depuis un accident survenu dans son enfance. Dépendant des autres, il est détenu dans des conditions déplorables, sans accès à des soins de santé adéquats. Les autorités égyptiennes ont en outre lancé de nouvelles poursuites contre lui - reposant sur des éléments forgés de toutes pièces - pour justifier son maintien en détention.